- Au sein du premier atelier, de nouveau, le rôle de la puissance publique a été évoqué, de même que le niveau de son intervention ( échelle locale, nationale?) et les échanges ont permis à chacun de pouvoir s’exprimer sur sa pratique. Les discussions ont pu poser les prémices d’un besoin émergeant à savoir celui d’un « droit des communs » et plus globalement d’une méthode plus globalisante de structuration des réseaux existants.
- La thématique relative à un « droit des communs » était au cœur du second atelier, au sein duquel plusieurs juristes, en particulier Olivier Jaspart et Lionel Maurel ont pu apporter leurs réflexions et leurs connaissances des initiatives engagées à l’étranger, notamment par l’Italie à travers les perspectives de la commission Rodotà qui a, à titre d’exemple, donné lieu à un règlement d’administration partagé. Ont ainsi été abordées différentes pistes permettant de ré-inventer le droit existant pour le rendre applicable au cadre de communs. Ces perspectives viennent ainsi souligner le besoin d’innovation juridique, d’innovation dans la production des normes pour les rendre applicables, adaptées et compatibles aussi bien avec les acteurs qu’avec les spécificités qui caractérisent l’univers des communs.