C'est quoi ta conception des communs ?

J’ouvre ce post pour créer un espace d’échange à propos de l’article publié aujourd’hui.

Mais de quoi parle-t-on lorsqu’on évoque la “pratique des communs” ? C’est bien là que le bât blesse. Car si l’on semble s’entendre à peu près sur la définition générique “commun = ressource + communauté + règles”, celle-ci ne dit rien de la qualité de la gouvernance à mettre en place pour édicter les dites-règles. Il est toujours délicat de distinguer des catégories par le simple truchement d’une observation empirique, mais je vais tout de même tenter de le faire pour partager ce que j’ai constaté. Après avoir côtoyé de nombreux collectifs qui se réclament des communs, il me semble pouvoir décrire deux courants majeurs : les tenants du consensus et ceux du consentement. La distinction peut paraître minime, elle est pourtant radicale, et la cause bien souvent de conflits (plus ou moins larvés), ou a minima de tensions dans les groupes.

Lire la suite : http://maiadereva.net/cest-quoi-ta-conception-des-communs/

Et je partage ces premiers articles envoyés par Xavier Coadic qui viennent préciser certaines notions :

Puisse ce fil de discussion vivre et prospérer sur le forum !

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Je rapatrie ici ce commentaire de Xavier.

Techniquement je ne peux qu’être d’accord. Mais je crois que ce n’est pas le fond de l’article en réalité… J’aurais pu appeler les deux tribus avec d’autres noms sans que ça ne change le propos…
Ca mérite réflexion :slight_smile:

J’ai employé les termes « consensus » et « consentement » dans un sens générique et sans penser qu’ils recouvraient cette complexité technique. Or l’idée n’est pas de décortiquer les processus de décision, plutôt les postures des personnes dans leur rapport au groupe. La question n’est pas tellement de savoir si l’on vote ou non, mais dans quel esprit on le fait si on le fait.

Dans la recherche de consensus (au sens commun du terme) l’individu serait soluble dans le groupe, tandis que l’approche par le consentement procéderait d’une individuation : « je consens par défaut à ce que l’autre existe dans toute sa complexité et sans chercher à le ramener à mon avis ».

Donc je suis bien d’accord, quel que soit le processus choisi, celui-ci peut être « tordu » en fonction des intentions (plus ou moins conscientes) des individus qui l’utilisent.

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