L’économie politique des prochaines années est bien plus complexe que l’évaluation des réserves ultimes de pétrole ! Je reste persuadé qu’un certain nombre de communautés vont continuer d’explorer l’économie du partage des ressources : les communs sont et restent l’avenir institutionnel des sociétés résilientes. Et cela s’invente partout aujourd’hui : regardez la multiplication des éco-villages, des campus écologiques, des monnaies complémentaires, etc. Mais ces initiatives, surtout portées par la jeune génération, restent jusqu’à présent de taille réduite. Une intervention massive des Etats est indispensable pour amorcer vraiment un virage vers des sociétés bas-carboneà l’échelle des nations.