C’est la raison pour laquelle la définition du bien commun (au singulier) auquel fait référence le Président français pointe, quant à ses réalisations possibles, un véritable défi pour la pensée.
Il aurait été plus simple pour le Président d’évoquer « les » biens communs numériques, au pluriel. Pour la philosophie, la question de savoir ce qu’on doit identifier comme un bien se pose de manière fondamentale – c’est-à-dire que la réponse à la question n’est ni simple ni passible d’exhaustivité ou même de clôture définitive. En revanche, les biens communs numériques font l’objet de recherches en cours de la part des usagers réunis en associations militantes.