Je retranscris ici (avec son autorisation) un échange qui a eu lieu sur #Mastodon (instance de la Quadrature du net) avec Grégoire, Sociologue et anthropologue de formation (Voir son blog : https://circa1984.net/ )
De ce que j’en comprends, les communs sont des références universelles, basées sur ce que le collectif peut (doit) construire pour l’intérêt général.
On n’est pas loin du collectivisme de l’essentiel (sans approche morale d’ailleurs, en tout cas j’espère).
Par “collectivisme de l’essentiel”, j’entends un truc proche de la base de la pyramide de Maslow. qui s’abstient de toute morale par son universalisme anthropologique.
Je m’explique rapidement : le risque de penser le “commun” c’est de le penser au regard de la société dans laquelle nous sommes. C’est un risque qui grandit dès lors que ce commun se transmet au delà de cette société initiale, puisqu’il va dès lors “modifier” l’adn de celle qui le reçoit.
De fait, penser le commun est un gros challenge parce que ça ne peut réellement se faire qu’en sphère locale, de sorte à créer un canevas riche de toutes les “localités”, et dont l’adaptabilité et le transfert à d’autres sociétés est moins “violent”.
Qu’en dites-vous ?